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Les territoires regroupés dans la Réserve naturelle du Grand-Cul-de-Sac sont les mieux protégés des Petites Antilles. Parmi ces richesses, il y la mangrove une forêt de palétuviers qui couvre 8 000 hectares de la Guadeloupe dont les 80% sont autour de la réserve. Les oiseaux de mer s’y retrouvent, les coquillages, les crustacés, et les poissons viennent s’y reproduire. Les fonds marins font partie de la richesse de cette réserve avec les récifs coralliens composés de 50 espèces de coraux qui servent de refuge et de lieu de reproductions à d’autres espèces. Cette réserve accueille également 255 espèces de poissons ainsi que des tortues qui bénéficient désormais d’un plan de restauration.
La réserve est le nid de plusieurs espèces d’oiseaux de mer comme les sternes, les frégates, des oiseaux vivants en milieu d’eau douce tels que les poulpes d’eau, les martins-pêcheurs ainsi que les oiseaux migrateurs et les sédentaires.
La découverte de cette réserve peut se faire en kayac des mers, en VTT des mers, en zodiac ou en bateaux au départ de Sainte Rose, du Lamentin ou bien encore de Vieux-Bourg. Les prestataires de service sont nombreux et jouent tous sur le côté écolo de leurs prestations.
Vous pourrez ainsi découvrir en plus du célèbre ilet Caret d'autres ilets tels que ilet biche, ilet blanc, ilet fajou, ilet aux oiseaux ou encore le moins connu l'ilet Macou. Vous découvrirez également la mangrove et ses racines aériennes tentaculaires.
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La Réserve Naturelle du Grand cul-de-sac Marin est située à l’intérieur d’un lagon, délimité par le plus long récif corallien (25 Km de long) et par la plus large ceinture de mangrove des Petites Antilles.
Plusieurs écosystèmes dans ce vaste lagon
- des mangroves, des forêts marécageuses d’eau douce,
- des vasières, des prairies de plantes à fleurs sous-marines?
- des formations coralliennes.
Disparition du Lamentin :
Les excès de la chasse au cours des derniers siècles et le braconnage ont conduit à la disparition du lamantin, mammifère marin ayant laissé son nom à une commune du littoral du site.
L’objectif final de la réserve naturelle serait la réintroduction du LAMENTIN, projet en cours et largement avancé puisque les premiers Lamantins devraient être réintroduits cette année.
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Le retour du lamantin en Guadeloupe, est un projet conçu par le parc national de la Guadeloupe. Alors que cet animal évoluait dans nos eaux jusqu’au début du XXéme siècle, il a disparu. L’espèce est aujourd’hui en danger et sa réintroduction dans son espace naturel contribuera non seulement à la protéger, mais aussi à la développer.
A l’époque précolombienne le lamantin était présent dans les zones côtières de la majorité des Îles des Petites Antilles. Le déclin de cette espèce a probablement débuté peu de temps après la colonisation. En Guadeloupe, les effectifs ont sérieusement diminué dans la deuxième moitié du XIXème siècle, pour aboutir à sa disparition au début du XXème siècle victime d’une chasse intense pour la consommation de sa chair. A l’heure actuelle, cette espèce n’est plus présente dans les Petites Antilles, créant un vide entre les populations des Grandes Antilles au nord (Porto Rico, République Dominicaine) et celles de Trinidad et Tobago et du plateau des Guyanes au sud.
La phase de réalisation et suivi, consiste à prélever des individus dans les pays identifiés comme donateurs et les relâcher durant plusieurs années dans la baie du Grand Cul-de-Sac marin. Le suivi du déplacement de chaque animal par balise radio-satellite permettra de s’assurer de leur santé et d’étudier leur comportement dans le milieu. Ce gros effort de suivi et de surveillance continue est indispensable à la réussite du projet et à son évaluation.
Un centre d’accueil et d’information est envisagé pour valoriser le projet et sensibiliser la population locale et les touristes sur la protection des lamantins.
Un centre de soins pour accueillir et soigner les animaux en difficulté sera construit en partenariat avec l’aquarium de Guadeloupe.